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Le Printemps - 1996

Le Printemps!

La brume hier t'habillait

 cède maintenant place

aux incalculables petits flocons

qui viennent refroidir un printemps

qui ne cesse d’être désiré sans fin.

 

La neige s’impose sur les branches d’arbres

à peine boutonnées,

pas encore prêtent à céder sa place

aux bourgeons du printemps.

 

Le pouvoir de faire vivre un rêve

ou de le laisser mourir. 

Peu importe l’avenue il faut savoir choisir,

et dire merci.

 

La brume insufflée par la pluie émerge

doucement et calmement

au-dessus du lac bleuté

qui donne envie de s’asperger

dans son lac intérieur.

 

Qui a le pouvoir de faire vivre

ou laisser mourir le rêve?

Ciel bleu pénétrant la fenêtre

d’une certaine petite chambre

est venu gentiment illuminer un rêve.

 

Plusieurs sentiers devant sont illuminés. 

Comment?  Savoir? 

Quel est celui qui saura répondre à son destin.

 

Plusieurs embranchement

peuvent amener vers la source. 

Il faut monter.  Il faut descendre.

Il faut tourner à gauche. 

Il faut tourner à droite. 

 

Certains trouvent le chemin le plus court.

D’autres peuvent se perdre

plusieurs fois en route. 

Le sens de l’orientation

un peu moins bien développé.

Nous amène parfois à côté.

 

Le sable, la mer, les arbres verts. 

L’eau coule dans le ruisseau

l’animant de sa vie. 

Les grenouilles unissent leur cri de joie

à la pluie.

Le son des cloches réveille l’écho

à l’heure des matines.

L’amour peut tout changer.

 

Montre-moi ton visage. 

Garde rien!  Montre-moi tes péchés.

 

Les oiseaux chantent la joie. 

Les arbres courbés tranquillement

délaissent la grisaille

d’un hiver froid parfois amer. 

La pluie encore se manifeste

de ses quelques gouttelettes

qui tâchent une feuille habillée de ses mots.

 

Les pommiers dénudés de leurs fruits.

Le paysage est rehaussé par l’éclat

de la pureté de ta beauté.

Le chant des petits oiseaux anime la nature

qui se réveille lentement d’un long sommeil.

 

Le printemps encore tu retardes.

Le sable mouvant est sournois. 

Il te prend et t’étouffe. 

Comme le négatif qu’on laisse entrer par la petite fissure

qu’on n’a pas encore pris le temps de réparer.

 

Escalier monte, lumière, lumière,

partout est illuminée entourée de visages illuminés.

 

Création : © Hélène 1996 04 24

 

"L’oiseau"

 

Techniques Mixtes sur toile

20" x 28" - (51cm x 71cm)

Création : 1996

 

Les corbeaux volent en bande.

L’aigle s’élève seul dans le ciel.

(Visconti)

 

Par sa patience l’oiseau construit son nid.

La persévérance, les efforts et le temps lui permettent

de s’envoler vers les horizons de sa destinée.

 

Le froid des saisons n’arrive pas à refroidir ses ambitions.

Cet oiseau rare finira bien par trouver le ciel

qui éclairera et réchauffera ses chauds lendemains.

 


 



10/11/2012
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